Edito du magazine Ping Pong – COVID-19 plus mauvaise gestion – Le désastre qui frappe les hôtels de Tanger 

Edito du magazine Ping Pong

COVID-19 plus mauvaise gestion – Le désastre qui frappe les hôtels de Tanger

Depuis quelques années, passer la fête de l’Aid el kebir dans un 4 ou 5 étoiles était devenu une nouvelle tradition qui s’installe chez une catégorie de familles marocaines. Cela représentait également un bon chiffre d’affaires pour les grands hôtels.
Cette année, la pandémie causée par le Coronavirus a provoqué un vrai séisme dans toutes les économies mondiales, et le Maroc n’a pas été épargné. Son secteur touristique non plus. Pire, il a été parmi les secteurs les plus frappés par ce maudit virus.
Mais malgré toutes les difficultés budgétaires et financières, le secteur croyait toujours à son résurrection en comptant sur deux points essentiels : démarrer des activités légères relatives à des points de ventes comme les restaurants, le SPA et les piscines et espérer que la réouverture des frontières soit effective durant l’été.
Il est devenu presque sûr que les frontières aériennes et maritimes ne vont pas s’ouvrir cet été, le secteur, les hôtels en l’occurrence, avaient gardé l’espoir de gérer la crise en réalisant un minimum de chiffres d’affaires grâce à des opérations comptant sur la clientèle locale et nationale. L’ouverture des restaurants et des piscines en faisait partie, en attendant des jours meilleurs.
Multipliant leurs investissements pour assurer une parfaite hygiène respectant les normes sanitaires COVID-19, dont les mesures de distancement, les hôtels s’étaient soigneusement préparés pour servir avec la qualité et le luxe qui les rendent si particuliers, leur clientèle marocaine. Sauf qu’à la dernière minute, une nouvelle mesure est venue bouleverser toutes leurs stratégies.
A cause de la dernière décision des autorités locales, d’interdire les voyages de et vers Tanger, durant cette période, l’espoir des hôteliers de la ville s’est évaporé.
A cause de cette décision, certains hôteliers ont décidé de fermer jusqu’à septembre. Bientôt d’autres établissements feront la même chose.
Il s’agit d’une perte sèche qui vient enfoncer encore plus ces établissements dans la crise et dont les plus affaiblis finiront sûrement par déclarer leur faillite, engendrant des centaines de chômeurs.
Ils ne croyaient jamais arriver à ce stade.

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