Covid-19 : Un kit de diagnostic 100% marocain développé par MAScIR

Covid-19 : Un kit de diagnostic 100% marocain développé par MAScIR

La Fondation MAScIR, institution de recherche/développement basée à Rabat, conçoit le premier kit, 100% marocain, de diagnostic du Covid-19, testé et validé par les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale ainsi que l’Institut Pasteur de Paris.

Forte de son expérience d’une dizaine d’années dans le développement de kits de diagnostics moléculaires, MAScIR (Moroccan Foundation for advanced science, innovation and research) a entrepris, dès le début de la crise sanitaire mondiale due au SARS-COV 2, de mettre au point un test diagnostic RT-PCR de cet agent pathogène et qui a pour caractéristiques d’être spécifique, à haut degré de sensibilité et de fiabilité et au coût maîtrisé, indique un communiqué de la fondation.

Une fois mis au point dans ses laboratoires de biologie médicale, MAScIR a soumis ce test à une série de processus de validation dans des centres biologiques et virologiques de référence, au niveau national et international, et qui ont permis d’en attester l’efficacité et la fiabilité, fait savoir MAScIR.

A l’issue des essais, le test développé par MAScIR a obtenu la validation de laboratoires agréés nationaux et étrangers, notamment des Forces Armées Royales et de la Gendarmerie Royale ainsi que de l’Institut Pasteur de Paris, le plaçant ainsi au même niveau que les tests utilisés à l’échelle internationale, note la même source.

Créée en 2007, MAScIR est une fondation marocaine qui a pour objet de promouvoir et de développer au Maroc des pôles de recherche et développement répondant aux besoins du pays en technologies avancées, notamment dans le secteur de la biologie médicale.

De par sa vocation et son ambition de soutenir activement l’innovation au profit du tissu économique et industriel national et de contribuer ainsi à la sécurité énergétique, alimentaire et sanitaire du Maroc, la Fondation MAScIR dispose de ressources humaines qualifiées et d’équipements à la pointe de la technologie, qui lui ont permis, en l’espace de douze années, de déposer 180 brevets avec des extensions au niveau régional africain, produire 650 articles scientifiques dans des revues de renommée internationale et de mener plus d’une centaine de projets et réalisations auprès d’industriels nationaux et étrangers.

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