Bachir Abdellaoui peut bien régler le problème de la saleté de la ville en réorganisant ce partenariat avec les deux sociétés qui se partagent ce marché très mal géré actuellement.
Idem pour la gestion des zones vertes. Malgré les grands efforts établis par la Wilaya dans le cadre du programme Tanger Métropole, la ville continue de souffrir d’un développement à deux vitesses. Et c’est cette vitesse « escargot » de la mairie qui fait très mal à la ville et spécialement à son secteur touristique.
Au fond, malgré la crise financière, si les responsables de la mairie avaient voulu réaliser certains de leurs projets, ils les auraient fait. Un grand coup de balai assurant un nouveau look dans les ruelles de l’ancienne médina ne nécessite pas des millions de dirhams. Des habitants de plusieurs quartiers de la ville ont en déjà fait preuve, faisant de leurs ruelles de vrais jardins où la vie est devenue très agréable.
Comme si on veut volontairement oublier, détruire, ignorer ce qui, aux yeux de tous les vrais Tangérois, constitue le cœur et l’âme de cette ville, son espace initial, la référence première à l’image d’une perle.
Qu’attend alors le maire pour ordonner une vraie opération de propreté dans le cœur de l’ancienne médina et de sa Kasbah ? Une situation ambiguë que personne n’arrive à comprendre.