Baisse de 67 % des revenus du transport de Tunisair durant neuf mois

Baisse de 67 % des revenus du transport de Tunisair durant neuf mois

Les revenus du transport réalisés par “Tunisair” ont accusé une baisse durant les neuf premiers mois de 2020, selon les états financiers publiés par la compagnie aérienne sur le site de la bourse de Tunis.

Les revenus de “Tunisair” n’ont pas dépassé les 436 millions de dinars (134 millions d’euros), contre 1,33 MMD (412 millions d’euros) durant la même période de 2019, a précisé la même source, qui relève que le nombre de passagers transportés a de même régressé de 68%, pour se situer au niveau de 848.693 en raison de la crise sanitaire.

Le coefficient de remplissage a, aussi, baissé, passant de 75% en septembre 2019 à 66,5% en septembre 2020.

Le tonnage fret et poste s’est replié de 58%, à 2.322 tonnes, a noté la même source, ajoutant que “Tunisair” a fait état, toutefois, de la réduction des dépenses en carburant de 81 %, suite à la réduction de l’activité et à la baisse des prix et la diminution des charges du personnel de 19%, durant le troisième trimestre 2020, par rapport à la même période de 2019.

Dernièrement, le ministre tunisien du Transport et de la logistique Mohamed Anouar Maarouf a mis en garde que la situation “catastrophique” de “Tunisair” nécessite une décision “audacieuse”.

“Nous sommes conscients de la situation catastrophique de la compagnie. Celle-ci nécessite des réformes profondes, des sacrifices, des décisions audacieuses”, a-t-il dit, lors d’un débat au parlement.

Il est également temps de mettre en place “un plan de modernisation de la compagnie à long terme”, estime le ministre.

Maarouf a, par ailleurs, plaidé en faveur de l’introduction, à “Tunisair”, de nouveaux services dont celui de la manutention aérienne, qui pourrait combler la régression de l’activité de transport des voyageurs.

Le ministre a évoqué aussi la détérioration du parc-avions de “Tunisair”, appelant à l’élaboration d’un plan de gestion à court, à moyen et à long termes, estimant que la situation de l’aviation civile sera difficile notamment avec la reprise de l’activité de l’aviation, prévues à partir de 2021 ou même durant la saison estivale 2022, “d’où l’urgence de sauver la compagnie nationale”.

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