Boujloud, un rite qui refuse de mourir

Le quartier de Sidi Moussa de la ville de Salé a abrité, dimanche,  la 11e édition du Festival Boujloud.

La coutume ancestrale qu’est Boujloud est célébrée par les habitants après l’Aïd Al Adha de chaque année. Une grande fête populaire qui dure trois jours.

Initié par l’Association «Espace de solidarité et du développement», en coopération avec les autorités locales et provinciales de Salé, sous le thème «Bilmawen, une tradition annuelle au goût du passé», ce carnaval constitue un patrimoine culturel et artistique.

Le Festival a connu des spectacles et des déguisements de jeunes se couvrant de peaux de moutons, de chèvres et de vaches, ainsi que des jeux de jonglage.

Ces spectacles ont été accompagnés par divers groupes folkloriques, artistiques et musicaux du patrimoine immatériel marocain, afin de préserver le patrimoine et promouvoir la culture marocaine amazighe.

Cette manifestation porte plusieurs noms, notamment «Boujloud», «Hrama», «Bachikh», «Bilmawen» et «Bahidoura», fait savoir la même source, ajoutant qu’en Algérie, elle est connue sous les noms «Boufif» ou «Baba Haj».

Le programme de ce festival, a connu la participation du groupe «Danse du lion», qui a également été ponctué par un hommage rendu au comédien Mohamed Atir.

 

 

 

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