Cérémonie d’hommages aux « anciens », nouvellement retraités, de l’ISITT

Cérémonie d’hommages aux « anciens », nouvellement retraités, de l’ISITTcérémonieFidèle à ses habitudes événementielles, le vendredi 17 juin 2022, l’Institut Supérieur International de Tourisme de Tanger (ISITT) était animé par ses étudiants. Sous l’œil aguerri de Mme Lamiae Chibani, professeure chercheuse et experte en management RH, une jeunesse dynamique s’est juré de rendre un grand hommage à ses professeurs en départ prévu à la retraite. Tous formés dans les métiers de l’hôtellerie, les étudiants ont décidé d’ériger la gastronomie marocaine à la hauteur de leur reconnaissance envers leurs anciens « profs ».cérémonieEn premier lieu, pour que la cérémonie se déroule sous la baraka , un passage du Coran a été psalmodié de manière sublime. L’hymne national fut ensuite entamé avant de lancer la phase de témoignages en live ou via des capsules vidéo d’anciens étudiants.

cérémoniePour Adnane Afquir, ancien étudiant et directeur général actuel, alors présent, « pas de place au discours préparé », seule l’improvisation permet au cœur de parler spontanément et sincèrement. Très reconnaissant de ceux qui l’ont formé, sa voix et ses larmes, dures à contenir, touchèrent d’emblée l’auditoire. D’autres, absents ce soir-là, ont montré leur gratitude via des enregistrements vidéo. Certains comme de vraies archives vivantes aux cheveux grisonnants, en raison de leurs études terminées à l’ISITT en 1988 ! ont mis sous lumière la grande expérience de ces professeurs mis à l’honneur.

Parallèlement et tout au long de la soirée, il y avait un ensemble de serveuses et serveurs très soucieux d’un service de qualité, et coiffés d’un joli tarbouch, qui circulait dans tous les coins de la salle pour être aux petits soins des hôtes. En charge de servir un assortiment de salades marocaines en guise d’hors d’œuvre, une pastilla aux fruits de mer pour l’entrée, un mechoui royal et une garniture de légumes comme plat principal, puis du mhalbi au crumbel de ghriba behla et des cornes de gazelle pour conclure ce festin, les étudiants distribuaient d’agréables sourires et faisaient preuve d’un professionnalisme sans commune mesure.

cérémonieLa soirée se donnait pour ordre aussi la remise des prix à ces piliers de l’ISITT. Parmi tant d’autres, Mustapha Moufid, professeur de finance et contrôle des coûts, qualifié par ses proches de visionnaire et stratège, fut loué et gâté en cadeaux pour que chacun puisse mesurer l’importance de ce transmetteur du savoir. Pour cet acteur de la connaissance : « il faut parler de retraite administrative » car il n’est pas question de rompre avec l’ISITT, et donc, « l’activité continue ».

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Très rapidement les interventions de Rachid Meftah, adjoint technique en pâtisserie, Essaid Mohamed, professeur d’anglais, Sebti Abdelhamid, professeur de finance, Madhoun Abdennabi, technicien de maintenance, et autres, prirent une fonction de bilan de vie professionnelle mais aussi personnelle. Et lorsque nous regardons l’âge de ceux qui ont remercié leurs anciens professeurs à partir de l’ensemble du globe (Angleterre, Dubaï, Canada…), nous comprenons qu’une parfaite symbiose entre étudiants et enseignants traverse sans égratignures des décennies ! Et il ressort de cette belle soirée une vive envie d’entretenir une connexion durable avec ces nouveaux retraités.

cérémonieLa soirée, parfaitement réussie, est loin d’avoir été focalisée uniquement sur les principaux concernés ; loin de là ! L’orchestre traditionnel a fixé le tempo de tout un chacun, la tombola organisée a donné une chance à tout le monde, le hasard faisant le reste, le poème en arabe littéraire et le jazal ont réjoui les oreilles de la salle puis cette mise en scène de la cérémonie du thé chez les Sahraouis nous a rappelé que le Maroc jouit d’un patrimoine culturel hors norme…

Cérémonie Au final, ces étudiants, organisateurs de la soirée, et qui sont à vrai dire la vitrine intègre de l’ISITT, nous ont laissé comprendre que l’institut est certes un lieu de formation par excellence mais aussi un parfait « créateur d’état d’esprit »…

Tarak Mazni

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