Eté 2019 – Ce qu’il faut éviter durant cette saison estivale à Tanger

Malgré tous les efforts consentis, une bonne majorité des professionnels du secteur touristique estiment qu’il existe encore plusieurs lacunes à corriger pour bien satisfaire les clients à Tanger et au Nord cet été 2019. Petit tour d’horizon.

Le premier point qui fait très mal au tourisme est sûrement celui de découvrir qu’en réalité cette belle métropole continue encore d’être une ville assez sale. L’image que les touristes étrangers ont de Tanger à travers les guides touristiques qu’ils ont lu ou les documentaires qu’ils ont vu à la télé, ne correspond que très peu à la réalité de la ville qui présente malheureusement un circuit parmi les villes sales du Royaume, spécialement au cœur de la Médina et des ruelles de sa Casbah.

Les autorités communales négligent clairement ce point névralgique en ne faisant aucun effort pour assurer à ce circuit la propreté qu’il mérite, c’est tout simplement incompréhensible de la part du maire Bachir Abdellaoui qui s’intéresse plus à executer les chiens errants de la ville que de la nettoyer.

L’autre point qui pose un grand problème est celui de l’arnaque. Arnaquer un touriste, étranger ou même marocain est le hobby préféré de certaines personnes travaillant dans ce secteur. Des faux guides, des chauffeurs de taxi qui refusent d’activer le compteur pour gonfler les prix,des bazaristes sans aucune conscience… A Tanger, les attrape-touristes sont nombreux et les victimes aussi.

Les faux-guides : Les touristes et les faux-guides, c’est un peu le miel et les abeilles. C’est le vrai casse-tête de l’association des guides touristiques, dont le président Abdellatif Chebaa el Hadri, ne cesse de crier haut et fort demandant l’intervention des départements de tutelle pour lutter contre ce grave problème.

Les bazaristes & les vendeurs ambulants : leur spécialité est de gonfler les prix. Des faux tapis d’antiquité à prix d’or, des tajines à 300 dirhams, des objets artisanaux bas de gamme qu’ils font passer pour des objets de valeur, avec tout de même un verre de thé accompagné d’une ghriybiya offert par la maison.

Les chauffeurs de taxi : Avec les touristes, les chauffeurs de taxi sont comme des enfants dans un magasin de bonbon : ils les veulent tous, même si les chauffeurs de taxi ont une plaque, un permis de confiance et un compteur, ça ne les empêche pas de doubler leur tarif pour les étrangers, ou de demander des sommes vertigineuses après avoir refusé d’activer le compteur. Même les tarifs proposés officiellement à partir de l’aéroport Ibn Battouta représentent une grande arnaque à la fois pour les touristes et pour les voyageurs marocains. C’est du vol pur et simple.

Les restaurants : Si parfois les touristes se font accoster par des personnes avec une carte à la main pour les inviter à manger « le meilleur plat typiquement marocain de la région », certains sont souvent dirigés par leur faux-guide qui s’est (encore) mis d’accord avec le proprio du restaurant pour ainsi toucher sa commission. Là encore, la facture peut vite monter.

Tout le monde se demande d’ailleurs pourquoi les touristes croisiéristes qui passent la journée à Tanger sont toujours obligés de manger dans le même restaurant de la Médina et pas ailleurs. Est ce que ce restaurant est le seul à Tanger où les touristes y mangent bien et sont satisfaits ?

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1 comment

  1. Un article plutôt « politiquement correct » et oublieux d’un des aspects les plus rébarbatifs pour les touristes femmes, seules ou en couple, j’ai nommé le harcèlement sexuel.
    Oui je sais, les occidentales sont très peu averties des habitues culturelles locales et rechignent à changer d’habitude, arguant que certains hommes feraient mieux de se soigner plutôt que d’obliger les dites femmes à fermer tout accès visuel à toutes parties de leur corps… Et souvent la présence des compagnons et maris ne freinent en rien les ardeurs bestiales de ces dégénérés… hélas
    Je suis un habitant de Tanger depuis plusieurs années, j’y vis et travaille en compagnie de mon épouse, nous y sommes généralement heureux et pourtant… J’ai reçu mon fils et sa compagne durant le printemps dernier, son séjour devait durer 10 jours et il n’est resté que 4!!
    Sa compagne, malgré la colère fortement exprimée de mon fils et les invectives qu’il produisait envers ces obsédés ( et ils étaient nombreux), le harcèlement s’est rapidement durci… Ecoeuré, il décide rentrer et saute dans un taxi qui le conduit du café de France à la place Nejma en oubliant de brancher son compteur et lui soutirant, menaces à l’appui, 100 Dirhams pour une course qui n’en coûtait que 5 ou 6.
    Trop, c’était trop!! Il est rentré en France, jurant de ne plus remettre les pieds ici…