Mondial 2018: la FIFA menace la Fédération espagnole en cas d’ingérence politique

La FIFA a écrit à la Fédération espagnole pour la mettre en garde contre toute ingérence politique, a annoncé vendredi l’instance internationale de football.

Cet avertissement Adressé à la Fédération espagnoles peut entraîner, selon la presse, une éventuelle suspension de la « Roja » pour le Mondial-2018. »La Fifa a envoyé récemment une lettre à la RFEF pour faire part de sa préoccupation par rapport à la situation que traverse la fédération », a déclaré la Fifa dans un communiqué, confirmant des informations du quotidien El Pais.

« Toutes les fédérations membres doivent administrer leurs affaires de manière indépendante », insiste la FIFA.Depuis la mise en cause de son ex-président Angel Maria Villar dans un scandale de corruption, la Fédération espagnole (RFEF) est engluée dans des procédures tous azimuts ayant pour enjeu sa présidence.

Et c’est probablement un avis du Conseil supérieur des sports, dépendant du gouvernement espagnol et favorable à l’organisation de nouvelles élections à la RFEF, qui a poussé la Fifa à intervenir.L’Espagne elle-même avait été menacée d’une suspension en 2008, et donc d’une non-participation à l’Euro-2008, qu’elle a finalement pu disputer et remporter.

La RFEF et le gouvernement espagnol ont, néanmoins, assuré que la participation de la « Roja » au Mondial-2018 n’était pas remise en cause et qu’une réunion conciliatrice se tiendrait bientôt. Ce que la Fifa a confirmé, annonçant l’envoi d’une délégation de la Fifa et de l’UEFA « prochainement ».

Dirigée pendant 29 années par Villar, la RFEF a été précipitée dans la crise après l’arrestation en juillet du dirigeant, soupçonné d’avoir créé un large réseau de corruption dans le football espagnol.

Dans la foulée, le Conseil supérieur des sports (CSD) a suspendu pour un an Villar, remplacé par Juan Luis Larrea.Le mois dernier, un ancien allié de Villar et ex-patron du syndicat des joueurs, Luis Rubiales, a lancé une motion de censure contre la présidence de la RFEF, avec l’objectif affiché d’être élu président lors de l’examen de cette motion le 16 janvier prochain.

Mais en parallèle, le Conseil d’Etat doit trancher une requête émise par le Tribunal administratif du sport (TAD) espagnol, saisi par le CSD, et réclamant de nouvelles élections pour de possibles irrégularités lors de la réélection de Villar en 2017.

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