Horodateurs : la Mairie revient sur sa décision La volonté des citoyens s’est finalement imposée

Finalement les horodateurs qui ont été implantés un peu partout dans le centre-ville de Tanger ont été enlevés.

La mairie de la capitale du détroit, via son premier responsable, Mohamed Bachir Abdellaoui, a sûrement vu nécessaire de répondre à la colère des Tangérois, utilisateurs de véhicules, en suspendant ce projet qui allait taxes les citoyens davantage qu’ils le sont.

Depuis quelques semaines, les Tangérois avaient redécouvert avec une grande stupéfaction le retour des horodateurs qui ont envahi les principaux quartiers de leur ville. Ces derniers croyaient tous que cette nouvelle forme de les taxer était révolue à jamais. Ils ont eu tord.

Via un contrat donnant droit à la société gérant les nouveaux parkings de la métropole, la mairie a voulu profiter de la situation pour s’assurer plus de revenus. Et l’une des manières les plus rentables, en plus de taxes revues à la hausse, était d’imposer des horodateurs à 3.50 DH l’heure sur toutes les artères principales de la ville. Les citoyens auront ainsi à payer à chaque fois qu’ils stationnent leurs véhicules.

Le PJD qui gère très mal les affaires de la ville a vu dans ces horodateurs une nouvelle forme pour s’assurer des rentrées financières et échapper à une faillite déjà annoncée. Le meilleur moyen de subsister est de taxer au maximum les pauvres citoyens. Même certaines artères jadis interdites pour le stationnement ont eu leur lot d’horodateurs.

A rappeler que cette même politique avait été refusée par le bureau communal il y a quelques années, durant le mandat de l’ancien maire Samir Abdelmoula, seul responsable qui avait eu le courage de saboter la politique des sabots. Abdelmoula est également du PJD, ce qui explique que cette décision prise par l’actuelle équipe de Bachir Abdelaoui n’a aucun sens ni valeur et dépend uniquement de l’état d’âme du responsable totalement dépassé par les circonstances actuelles et qui cherche des solutions à l’aveuglette pour sauver son mandat.

Ainsi, après la revue des taxes communales à la hausse, Bachir Abdellaoui a voulu taxer davantage les citoyens, comme s’il les punissait. Le maire a par ailleurs ‘oublié’ que ces nouveaux horodateurs allaient poser un grave problème social. En effet, en les imposant quel sera le sort des milliers de gardiens des voitures? La commune n’y a même pas réfléchi.

Fort heureusement, la grande mobilisation des Tangérois, notamment sur les réseaux sociaux, a pu mettre un frein aux pensées maléfiques des responsables de la commune qui ont finalement pris conscience du danger que ce projet représente. Il y a eu aussi une grande pression de la part des responsables du secteur touristique, les hôteliers en particulier, qui ont su également imposé leur NIET contre ce même projet.

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