Édito du magazine Ping Pong : tous les maux qui suffoquent la Métropole

Le chômage, les quartiers périphériques, la vente ambulante, la mendicité, la drogue… Tous ces maux suffoquent la Métropole!

Tous les experts sont d’accord sur le fait que le développement et la vraie promotion du secteur des PME auront de belles retombées sur la vie sociale et économique à Tanger. En effet, la petite et moyenne industrie sont deux secteurs qui vivent leurs propres menaces.

Car, si l’ouverture sur les grands projets, qui s’installent dans la métropole, est un excellent choix, à l’exemple de l’usine Renault à Melloussa et de centaines d’autres usines qui l’ont accompagnées, qui ont créé des milliers d’opportunités d’emplois, les petites et moyennes entreprises nationales souffrent d’énormes problèmes nécessitant des solutions urgentes afin de leur éviter la faillite. Malheureusement, les autorités compétentes donnent l’impression qu’elles ne sont pas conscientes du grand rôle, primordial, des PME nationales, sachant très bien que les multinationales peuvent repartir ailleurs à n’importe quelle occasion au nom de la délocalisation. Comment encourager les PME de la ville et de sa région à mieux se développer sans courir le risque de la faillite ? Voici donc un thème qui mérite plusieurs rencontres et réunions.

Finalement la nouvelle métropole souffre de véritables maux qui la suffoquent et retardent son développement. Les effets néfastes de la décharge publique sur l’environnement, la réorganisation des quartiers de la périphérie, devenus socialement des zones très dangereuses, la lutte efficace contre la vente ambulante dans le centre-ville, la mendicité devenue une profession à part entière, la circulation routière, les grands taxis qui imposent leurs propres tarifs sans aucun contrôle, les drogues dures vendues devant les écoles, les violeurs des enfants, les agresseurs, les voleurs…

Tanger a besoin de remèdes efficaces et définitifs. D’où l’importance des séries de rencontres que le Wali mène avec les opérateurs de la ville. Mais faut-il encore oser être francs et directs ?

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