Magazine Ping Pong – Edito du mois de septembre – Monsieur le Maire, pour ne pas être responsable, sois responsable…

Si septembre est le mois consacré à la rentrée sur le plan économique et social, cela veut dire indéniablement que les responsables de chaque secteur devraient le saisir pour corriger les imperfections et se donner l’opportunité de redémarrer avec plus de probabilités de succès.

Septembre est ainsi le mois de la nouvelle chance. Et l’on comprend très bien pourquoi la déprime s’installe dans la société durant l’automne. Ce n’est pas uniquement à cause de la fin des vacances et le retour du mauvais temps, c‘est aussi parce que les gens perdent espoir en observant que rien n’a véritablement changé et qu’ils sont devant une évidence qui les rend malheureux. Ils doivent encore affronter une année dure dans tous ses contextes. Pourtant, les changements auxquels les populations aspirent ne sont pas impossibles à réaliser.
Certains, pour ne pas dire la majorité, sont si faciles à atteindre et n’ont pas besoin de grands efforts ni de gros budgets, ils nécessitent juste un petit savoir-faire et la bonne volonté. Une envie de réussir est aussi suffisante.
A la base de ces petites « avancées » sociétales, le rôle des communes est primordial. Il suffirait en effet de commencer la nouvelle saison par des petits efforts consentis ici et là. Balayer devant sa porte pour la garder propre, réorganiser certains secteurs comme celui du commerce formel et informel, redonner la valeur à certains bâtiments et lieux historiques, donner via un coup de peinture une nouvelle vie aux vieux quartiers de la ville, juste retracer les passages piétons en attendant une nouvelle stratégie de la circulation routière… Ces projets ne coûtent pas cher et il existe mille façons pour les réaliser,  notamment en incluant la force de la société civile.
C’est la moindre des choses que les responsables communaux doivent faire durant cette période pour redonner à Tanger et à ses habitants cet espoir perdu de vivre dans une ville paisible et prospère.
Le message est clair à la Mairie. Bachir Abdellaoui est appelé à bouger. Et pour ne pas être seul responsable de la déchéance, il doit être responsable de ses futures actions que tout le monde espère positives.

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