Nouvelle-Zélande : le ministre de tourisme veut des voyageurs riches

Nouvelle-Zélande : le ministre de tourisme veut des voyageurs richese et pas ceux qui dépensent 10 dollars par jour.

Le ministre néo-zélandais chargé du tourisme, Stuart Nash, veut privilégier les touristes à gros budget plutôt que ceux qui voyagent « avec 10 dollars par jour ».

Pas de baroudeurs en Nouvelle-Zélande? Selon le ministre néo-zélandais chargé du tourisme, le pays océanien veut avant tout accueillir des voyageurs avec un budget important, rapporte The Guardian. La Nouvelle-Zélande se concentre sur les touristes « de haute qualité » qui sont de « gros dépensiers », a déclaré mercredi Stuart Nash lors de l’annonce d’un plan gouvernemental pour la réouverture du tourisme.

« Nous allons accueillir les routards », mais « nous n’allons pas cibler les personnes qui expliquent sur Facebook comment elles peuvent voyager à travers notre pays avec 10 dollars par jour en mangeant des nouilles instantanées », a affirmé le ministre néo-zélandais.

Ce n’est pas sa première déclaration dans ce sens: Stuart Nash assurait déjà deux ans plus tôt que le pays devait attirer les touristes qui « volent en classe affaires ou en classe économique premium, louent un hélicoptère, font un tour autour [du glacier] Franz Josef et mangent ensuite dans un grand restaurant », une proposition lui valant des accusations d’élitisme et de snobisme.

Réouverture des frontières

Mais il n’y a « aucune preuve » que les voyageurs à gros budget contribuent davantage à l’économie, estime James Higham, professeur de tourisme à l’Université d’Otago, interrogé par The Guardian. Outre un impact moindre sur l’environnement, les touristes à plus petit budget, comme les routards ou les étudiants, restent souvent « plus longtemps dans le pays » et leurs dépenses sont étalées dans la durée.

Après deux ans de barrières drastiques, la Nouvelle-Zélande a totalement rouvert ses frontières le 1er août dernier – les voyageurs européens, américains et canadiens étaient, eux, autorisés à revenir depuis le 1er mai. Le pays avait enregistré 3,9 millions d’arrivées internationales en 2019, dernière année normale avant la pandémie, représentant plus de 16 milliards de dollars néo-zélandais (9,95 milliards d’euros).

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