Sète : après avoir été bloqué en mer, le ferry arrivant de Nador a été autorisé à entrer dans le port

Sète : après avoir été bloqué en mer, le ferry arrivant de Nador a été autorisé à entrer dans le port

Ce dimanche 11 octobre, après une supiscion de Covid-19, un ferry assurant la liaison Nador-Sète et vice-versa a été contraint de rester en mer dans l’attente d’un accord entre la préfecture de l’Herault et la compagnie GNV concernant le respect de règles sanitaires pour l’autoriser à rentrer dans le port sétois.

Ce dimanche 11 octobre après-midi, le ferry de la compagnie GNV, l’Atlas, qui attendait depuis plusieurs heures l’accord de la préfecture de l’Herault pour pouvoir débarquer ses 800 passagers en provenance de Nador au Maroc, à Sète, a été finalement autorisé à entrer dans le port.

Le ferry autorisé à entrer dans le port

La préfecture lui réclamait l’application de la procédure sanitaire liée au Covid-19 concernant son personnel naviguant. Les discussions ont abouti positivement, puisque les passagers Sétois qui devant embarquer dans ce même ferry s’y préparaient ce dimanche en fin de journée.

Tous les indicateurs au vert

Les portails du port de Sète sont ouverts, les camions et voiture déjà rangés en file régulière. Les passagers ont fait la queue en prévision de l’embarquement dans le plus grand calme. Ils patientaient pour certains depuis samedi, ayant été prévenus tardivement, par la compagnie GNV de la survenue d’un problème.

Déclaré annulé dans un premier temps, puis retardé, le ferry va finalement continuer sa liaison avec quelques heures de retard.

Des passagers étaient bloqués à Sète

« Votre départ est annulé en raison de l’évaluation des autorités françaises de la situation sanitaire ». Voilà  le message texto reçu samedi 10 octobre, dans la soirée, par une famille montpelliéraine qui devait embarquer à Sète, sur l’un des ferrys de GNV en direction de Nador (Maroc), pour quinze jours de vacances.

Le bateau a été contraint d’attendre en mer

« Nous avons reçu ce texto à 17 h 59. Puis à 22 h 46, un autre nous indiquant « Cher client GNV, les canaux diplomatiques exploitent la possibilité de remettre en place votre départ. On ne sait plus quoi faire », racontait une maman, ce dimanche matin, dans l’attente de pouvoir embarquer pour le Maroc.

Alors pour l’heure, les valises restent dans le couloir et la famille attend une ultime confirmation pour savoir si oui ou non elle pourra  monter dans le ferry ce dimanche 11 octobre à 16 h pour un départ à 20 h. « Et déjà, on aurait dû partir vendredi », explique la maman.

GNV devait montrer que son personnel n’était pas malade

Le ferry assurant la liaison entre Nador (Maroc) et Sète, et qui devait ensuite repartir dans l’autre sens vers le Maroc, est donc resté en attente en mer, pour des raisons sanitaires liées au Covid-19.

On ne peut pas laisser débarquer 800 personnes sans assurances précises

La préfecture de l’Hérault  demandait en effet à GNV de lui présenter un protocole sanitaire précis, notamment concernant son personnel de bord. « Nous avons appris précédemment qu’il y a eu du personnel positif au covid. Nous voulons savoir s’il y a eu recherche des cas contacts, s’il y a du personnel malade ou pas. GNV doit présenter un protocole précis. On ne peut pas laisser débarquer 800 personnes sans assurances précises », indiquait ce dimanche matin la préfecture de l’Hérault.

Toutes les conditions sont désormais réunies pour procéder au débarquement et à l’embarquement du bateau. Ce qui est en cours ce dimanche après-midi.

Protocole précis

Pour rappel, depuis la reprise des liaisons, au début de l’été dernier, plusieurs difficultés sont apparues, liées aux exigences sanitaires en lien avec l’épidémie du covid-19. Des protocoles très précis doivent en effet être appliqués, avec notamment des tests covid négatifs à présenter pour les passagers à l’embarquement.

Ce qui a parfois rendu les choses complexes notamment côté Maroc. Certains préférant passer par l’Italie pour rejoindre la France ensuite par la terre.

Midi Libre

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