Les statistiques relatives aux différentes actions menées par les services de la police à Tanger sont bel et bien le signe des grands efforts établis par cette institution pour assurer la sécurité des citoyens et de la ville.
C’est en présence de tous les officiels représentant le corps de la Sûreté nationale, et à l’instar de toutes les villes du royaume, que la famille de la police à Tanger a célébré, mardi 16 mai, le 61ème anniversaire de la création de la Sûreté nationale. Une occasion pour mettre en exergue sur les actions menées au quotidien par les éléments de la sûreté nationale et de leur rendre un vibrant hommage.
A Tanger, en parallèle aux efforts de moderniser la ville et de lui offrir les infrastructures lui garantissant les moyens de devenir une grande cité bien développée, les efforts de la police pour assurer la sécurité des citoyens se sont également multipliés, bon gré, mal gré. Et les chiffres en constituent la preuve.
En effet, en 2016, les services de la police de Tanger, sous la direction du Préfet, M. Mohamed Ouhtit , ont contrôlé l’identité de 170.957 personnes dont 23.202 ont été arrêtées pour différents motifs parmi lesquelles 10.506 été recherchées et 1569 pour avoir porter des armes blanches. Au total, au courant de la même année, la police a démantelé 425 bandes criminelles spécialisées dans le vol et agressions et écroué 873 personnes pour trafic de drogues, trafic de l’immigration clandestine et des opérations de contrebande.
Pour les quatre premiers mois de l’année 2017, les efforts établis par la préfecture de la sûreté nationale à Tanger ont été de loin plus importants. Ainsi, les agents de la police, tous corps confondus, ont pu contrôler l’identité de 74.112 personnes, arrêter en flagrant délit un total de 12.676 personnes dont 4.398 criminels recherchés et 632 autres pour porter des armes blanches.
Faisant de la sécurité des citoyens sa première priorité, la préfecture de la sûreté nationale de Tanger a pris plusieurs mesures rendant ses actions plus efficaces et plus rapides. C’est le cas de la présence de ses membres dans plusieurs quartiers et espaces sensibles, l’étude de nouvelles stratégies d’action autour de ses espaces, notamment les zones chaudes où la criminalité est davantage présente, être à l’écoute des doléances des citoyens, etc. Ces actions ont permis une nouvelle redistribution des équipes de la police au niveau de la ville assurant un résultat meilleur concernant leurs actions.
Depuis sa création au lendemain de l’indépendance en 1956, par le roi Mohammed V, la Sûreté nationale a toujours été au rendez-vous, en agissant avec célérité et efficacité pour neutraliser les criminels et contrecarrer toute forme de crime.
Déterminée à maintenir le cap et à affûter davantage les compétences et le savoir-faire de ses effectifs, la DGSN a initié des programmes ambitieux de formation tenant en compte plusieurs aspects relatifs à l’intervention de la Sûreté nationale et mis en place une charte déontologique en vue d’encadrer l’action de la police, en droite ligne des orientations du Maroc et de ses engagements aux niveaux national et international en faveur de la promotion des droits de l’Homme, de la consolidation de l’Etat de droit et des libertés et de la promotion d’un corps de police citoyen.
Par ailleurs, au niveau international, la Sûreté nationale, membre de l’Organisation internationale de police criminelle, Interpol, participe activement aux conférences régionales, intercontinentales et internationales en vue de renforcer les liens de coopération entre le Maroc et les autres pays dans le domaine de sécurité et d’échanger les expériences et les informations en matière de lutte contre la criminalité internationale, sous toutes ses formes.
A la faveur de cet engagement qui n’est pas sans conséquences pour eux et pour leurs familles, les membres de la police nationale contribuent de manière significative à façonner l’image et la renommée de leur pays, en tant que contrée paisible, accueillante et hospitalière.
La célébration de ce 61ème anniversaire offre ainsi l’opportunité de faire le point sur les progrès réalisés en matière de sécurité et de mener une réflexion sur les moyens à même de maintenir cette institution en phase avec l’évolution permanente que connaît le pays dans les domaines économique, politique et social.