Unesco : le Maroc consacre d’importants moyens pour protéger son patrimoine culturel millénaire

Unesco : le Maroc consacre d’importants moyens pour protéger son patrimoine culturel millénaire

Le Maroc consacre d’importants moyens pour protéger et sauvegarder son patrimoine culturel immatériel millénaire, a affirmé, lundi, l’Ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco, Samir Addahre.

“Le Maroc, pays riche de ses traditions sociales, de ses créations, de son artisanat traditionnel et de ses expressions orales héritées de son passé millénaire, consacre beaucoup d’énergie et de moyens pour protéger et sauvegarder ce patrimoine très diversifié”, a souligné le diplomate marocain lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient en ligne du 14 au 19 décembre.

“Le Royaume s’engage totalement dans le respect des valeurs de la convention de 2003 et la mise en oeuvre de ses objectifs visant la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel”, a-t-il ajouté.

Cette session du comité revêt pour le Maroc un caractère “extrêmement important” en permettant d’examiner nombre de points essentiels, tels que le rapport de l’organe d’évaluation pour 2020, l’examen d’un nombre important de candidatures pour inscription sur la liste du patrimoine culturel et immatériel, les demandes d’assistance internationale et l’établissement de l’organe d’évaluation pour le cycle 2021, a relevé M. Eddahre.

“Nous pensons que la réflexion sur les questions relatives à la gestion et aux procédures d’inscription sur les listes de la convention de 2003, les dispositions des directives opérationnelles doivent se poursuivre en vue d’arriver à une solution optimale et à un meilleur équilibre géographique à ce sujet”, a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs remercié le Secrétariat et la Directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour l’”excellent travail” mené pour permettre la tenue de cette session dans un contexte difficile marqué par la pandémie.

“Nous nous réjouissons de constater que l’Unesco a su répondre de manière forte aux défis dressés par cette pandémie”, s’est félicité le diplomate marocain, qui a rappelé que beaucoup d’événements liés au patrimoine culturel immatériel ont dû être annulés ou reportés. “Mais notre organisation s’est efforcée pour être présente là où il le faut pour accompagner les communautés locales de par le monde pour que soient sauvegardées et entretenues les différentes expressions de ce patrimoine”.

Cette session devra examiner notamment le dossier commun présenté par le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, en vue de l’inscription du couscous à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le dossier intitulé “Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous”, figure parmi une quarantaine d’autres candidatures qui seront examinées par le Comité en vue de statuer sur leur inscription en 2020 sur cette Liste.

La 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner, outre 42 candidatures à la Liste représentative, quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que quatre propositions pour le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde et deux demandes d’assistance internationale.

La candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco avait été déposée en mars 2019 par les quatre pays maghrébins. Elle est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays qui ont réussi à monter un « dossier solide» en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Cette candidature commune “inédite” a été saluée comme un moment “rare” ayant acté une “grande convergence” entre les pays du Maghreb.

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les Listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Le Maroc est membre de ce comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.

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