Youssef Amrani : Fort de son référentiel marocain, le Maroc a fait le choix d’une vision de l’enseignement, conforme aux fondamentaux de l’identité nationale

Mme Miryam El Khomri et M. Youssef Amrani ont participé aux côtés des autorités marocaines, au centenaire de l’école Adrien Berchet, l’une des deux écoles primaires du réseau d’enseignement français à Tanger. Mme El Khomri, qui avait suivi la scolarité de cet établissement entre 1981 et 1987, sera la marraine de cet évènement, le parrain sera M. Youssef Amrani, chargé de mission au cabinet royal.

Mme Miryam El Khomri et M. Youssef Amrani, chargé de mission au cabinet royal ont été choisis parrains du Centenaire de l’école Andrien Berchet parce tous les deux étaient d’anciens élèves de cet école fondée en 1917, l’école Andrien Berchet porte le nom d’un ancien instituteur public à Tanger et aviateur français.

Intervenant à cette occasion M. Youssef Amrani, chargé de mission au cabinet royal a souligné que fort de son référentiel marocain et arabo amazigh-musulman, le Maroc a fait le choix d’une vision de l’enseignement, conforme aux fondamentaux de l’identité marocaine, riche de ses diverses composantes, ouverte sur le monde et fondée sur les principes de dialogue entre les cultures et les civilisations.

L’identité marocaine est également fondée sur l’ancrage du Maroc en tant que pays profondément enraciné dans ses valeurs, son histoire et sa culture et qui a fait le choix de l’écoute et de l’ouverture sur les autres cultures et les langues étrangères, a indiqué M. Amrani, qui intervenait aux côtés de la ministre française du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Myriam El Khomri, lors de la cérémonie de célébration du centenaire de l’école Adrien Berchet à Tanger.

A cet égard, il a relevé que cette « ouverture Franche et décomplexée,  n’a jamais posé de problèmes pour le Maroc, qui a bien compris qu’il ne peut y avoir de développement sans enseignement de qualité et sans diversité linguistique».

«C’est tout le sens qui a été donné à la restructuration de l’enseignement marocain, initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui outre l’ouverture sur le monde, permettra la création d’un espace de connaissances et d’échanges en faveur des jeunes, pour une meilleure interaction avec un monde de plus en plus globalisé, illisible et complexe », a indiqué M. Amrani.

Par ailleurs, il a souligné que le Maroc et la France « sont liés par un partenariat exceptionnel et inégalé en Méditerranée par sa richesse et sa diversité, qui s’est toujours distingué par un dialogue politique dense et régulier, dans le respect mutuel de nos identités, valeurs et principes».

Ce partenariat exceptionnel s’exprime également par des relations économiques ambitieuses et des projets à forte valeur ajoutée, créateurs d’emplois et porteurs de progrès, a-t-il ajouté.

Dans ce sens, il a rappelé que la France, considérée comme le premier partenaire économique du Maroc et le premier investisseur étranger, a toujours accompagné l’effort de diversification économique entrepris par le Royaume, à l’instar de l’Usine Renault de Tanger et des 750 entreprises françaises implantées sur le territoire national, qui symbolise la confiance dans les atouts de stabilité, d’infrastructures et de potentiel de développement du Maroc.

« Notre ambition commune, qui est assurément le développement et l’épanouissement de notre jeunesse, se traduit également par une coopération culturelle et de l’éducation de manière générale », a-t-il dit, ajoutant que cette « coopération privilégiée, axée sur l’avenir de la jeunesse, se traduit aussi par l’installation d’établissements français de l’enseignement supérieur au Maroc, à l’instar de la nouvelle Ecole Centrale de Casablanca ou l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) international de Fès, « qui  formera la première génération d’ingénieurs marocains, d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, dans les domaines de l’aéronautique, des énergies et des technologies de l’information ».

Sur la scène internationale, a-t-il estimé, le Maroc et la France ont toujours défendu les grands enjeux « qui dessinent notre présent et façonneront le monde de demain », des enjeux de paix, de sécurité et de stabilité internationales et de lutte contre le terrorisme international ou la lutte contre le dérèglement climatique.

«Et c’est parce que nos deux pays partagent les mêmes ambitions et engagements pour préserver la planète des changements climatiques, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président François Hollande ont signé en septembre 2015, un Appel pour une action forte et solidaire en faveur du climat », a-t-il rappelé ajoutant que le Maroc ayant succédé la France avec la présidence de la COP22 en novembre 2016 à Marrakech, pour la mise en œuvre de l’accord de Paris.

Par ailleurs, M. Amrani a indiqué que le Maroc et la France sont plus que jamais appelés à travailler ensemble, car ils sont liés par une même communauté de destin, ajoutant que les deux pays ont toujours œuvré pour le rapprochement des deux rives méditerranéennes, notamment dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Et de conclure que le Maroc a fait le choix de l’ouverture sur les autres horizons, en optimisant sa position géostratégique singulière, connectée aux quatre coins du monde.

 

 

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