40ème Moussem Culturel International d’Assilah – Grand concert de Waed Bouhassoun & Driss El Maloumi

A Assilah, Waed Bouhassoun, la chanteuse Syrienne a sincèrement exalté le public zaylachi. Elle a donné un vrai récital en faisant la relecture des poèmes de Jalal Eddine Rumi.

WaedSa voix de soprano a aussi émerveillé le public avec des chants mystiques, des mots passionnés, mélancoliques, poignants, qu’elle porte sans emphase, mais avec une profonde intensité.

La soliste syrienne Waed Bouhassoun et le musicien marocain Driss El Maloumi ont ainsi permis, vendredi soir, au public de la 40è édition du Moussem culturel international d’Assilah de s’épanouir par la musique.

WaedC’est d’abord la voix de soprano de Waed Bouhassoun et les notes de son luth parfaitement accordé qui on emplit les murs du somptueux patio du Palais de la culture à l’ouverture de cet événement organisé dans le cadre du programme de concerts de chants et musique du Moussem d’Assilah. Pour sa part, le directeur du conservatoire de musique d’Agadir, Driss El Maloumi, a su emporter davantage le grand public qui a assisté à ce concert.

Issue d’une famille férue de musique et de la même région qu’Asmahan et Farid El Atrache, Waed a lancé le show sur une série de chants mystiques avant de porter sur la voie de la passion le public d’Assilah grâce notamment aux poèmes de Jalal Eddine Rumi.

Waed Bouhassoun grandit dans le village de Shaqqa, à proximité de la montagne druze, au sud de la Syrie. Joueuse de oud, elle accompagne ses compositions par sa voix d’alto. C’est à l’âge de 7 ans, qu’elle apprivoise le répertoire traditionnel de sa région aux côtés de son père. À 10 ans, la jeune musicienne commence à se produire sur scène et à participer à différents concours de musique à travers la Syrie.

En 2010, Waed Bouhassoun s’installe à Paris, où elle poursuit un doctorat en ethnomusicologie à l’université Paris-Nanterre.

Waed Bouhassoun signe son premier disque, La voix de l’amour, édité par l’Institut du Monde arabe en 2009. Mêlant à ses souvenirs, la poésie arabe, la musicienne souhaite rompre l’isolement de la population syrienne prise en étau depuis le début des conflits armés. En 2010, elle obtient le « Coup de coeur » de l’Académie Charles-Cros pour son premier album solo.

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