En cette journée internationale des droits des femmes rendons hommage aux veuves !

En cette journée internationale des droits des femmes rendons hommage aux veuves !

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est le jour où l’on reconnaît et l’on souligne, à l’échelle mondiale, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles, et où l’on sensibilise le public sur la situation et le rôle des femmes dans la société.

« En cette journée, j’ai choisi des femmes veuves, mais qui peuvent être inspirantes pour d’autres femmes qui comme elles, elles s’occupent de la maison, des enfants, ou mènent un métier en prenant en charge toute la famille après la perte de leurs époux« .

À l’occasion de cette Journée internationale des droits des femmes de 2023, j’aimerais d’abord rendre un vibrant hommage à toutes les veuves qui, partout dans le monde et en particulier au Maroc, font des sacrifices inlassables, chaque jour, pour faire vivre leurs enfants et œuvrer à leur éducation.

Elles sont encore plus nombreuses celles qui démontrent la bravoure des femmes : Nous reconnaissons également qu’il y a des veuves qui prennent en charge des orphelins après la mort de leurs époux, mais qui ne se livrent pas à la débauche pour exposer leurs enfants à la mendicité. Elles se retiennent et parviennent à éduquer leurs enfants jusqu’à l’âge adulte. Celles-là sont également femmes d’un dynamisme exceptionnel et démontrent, exemple à l’appui, qu’être veuve ne peut pas être confondu à la vulnérabilité.

La perte d’un conjoint est souvent dévastatrice, mais pour de nombreuses femmes cette perte est amplifiée par la nécessité de lutter pour leurs besoins fondamentaux, leurs droits et leur dignité.

Nous devons considérer à la fois le rôle vital que jouent les veuves dans notre société, la façon dont l’inégalité entre les sexes influe sur leur capacité à s’épanouir et la reconnaissance ainsi que l’attention spécifiques dont elles ont besoin de notre part surtout lorsque le mari d’une femme meurt, elle est laissée sans ressources, souvent analphabète, sans accès au crédit ou à d’autres ressources économiques, ce qui la rend incapable de subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille.

Lorsque les veuves avec de jeunes enfants perdent leurs biens, leurs revenus, en particulier en l’absence de soutien pour le travail non rémunéré, elles peuvent être obligées de sortir leurs filles de l’école pour qu’elles travaillent ou les aident à s’occuper de leurs frères et sœurs et des travaux ménagers.

Ne faut-il pas donc penser de rendre hommage chaque 8 mars aux millions de veuves qui endurent l’extrême pauvreté, l’ostracisme, la violence, l’itinérance et la discrimination. De plus, elles souffrent souvent d’une mauvaise alimentation, d’un logement inadéquat et de la vulnérabilité à la violence, ainsi qu’à un manque d’accès aux soins de santé?

En cette journée internationale des droits des femmes rendons hommage aux veuves souvent stigmatisées et ignorées !

Etant veuve, cet article est tiré de ma propre expérience. Samia Rofaj

LA FEMME QUI PLEURE, PICASSO 1937

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