En quête d’un sacre continental en Ligue des champions, le 2ème après celui de 1992, le WAC Casablanca doit encore franchir un dernier « grand » pas lorsqu’il s’oppose en double confrontation à Al Ahly.
En effet, le club marocain WAC octogénaire, l’un des plus historiques de la scène continentale, n’a goûté au sacre africain qu’à une seule reprise. C’était en 1992 aux dépens d’Al Hilal (Soudan). Depuis, il est à la recherche infinie d’une deuxième étoile, dont l’éclat s’est accru cette saison.
Pour aboutir à leur fin, les Casablancais doivent se défaire de l’ogre africain, le redoutable octuple champion d’Afrique, Al Ahly d’Egypte. Grand habitué de ce genre de rendez-vous et emmené par un Walid Azarou renaissant, les Egyptiens ont surclassé l’ESS (6-2).
Cependant, les Wydadis qui font montre d’un grand jeu cette saison seront en mesure de remporter cette Coupe si attendue. Solides défensivement, efficaces offensivement grâce à des Bencharki et Ounajem, ils n’ont fait qu’une bouchée de l’USMA d’Alger au Stade Mohammed V (3-1).
En terme de statistiques, les deux équipes se sont rencontrées à six reprises. Al Ahly s’est imposé en deux, le WAC a eu le dernier mot une seule fois, alors qu’elles se sont quittées sur 3 nuls.
Al Ahly a disputé 10 finales. Ils en ont remporté 8, alors que le WAC a atteint la finale 2 fois et a été sacré à une reprise.
En vue de tous ces chiffres, les Egyptiens ont un peu l’avantage. Sur le terrain, c’est tout autre chose.
Le WAC pourrait aussi compter sur un point très avantageux. Il va disputer le match retour à Casablanca. C’est dans ce stade que le Maroc a obtenu ses plus grands résultats et c’est dans cette même arène que le derby WAC-Raja accueille régulièrement plus de 60.000 spectateurs. Le Complexe Mohammed V est réputé pour son ambiance électrique et festive qui coupe les jambes aux adversaires. A en juger par les derniers matches de la sélection nationale contre le Gabon (3-0) ou encore WAC- USMA d’Alger (3-1).