Cinéma : rapport sur le bilan cinématographique de l’année 2016

Un rapport sur le bilan cinématographique de l’année 2016 indique que le chiffre d’affaires déclaré du secteur cinématographique et de la production audiovisuelle avoisine les 700 millions de dirhams.

Présentant le bilan cinématographique de l’année 2016 composé de 197 pages, le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi Fihri, a précisé que les films produits sans le concours du Fonds d’Aide, ainsi que les festivals non subventionnés ne sont pas pris en compte. Il serait alors juste d’estimer la « valeur » du secteur autour du milliard de dirhams, ajoute-t-il.

Le film marocain est présenté dans 94 festivals et manifestations cinématographiques dans 45 pays, a souligné Fassi Fihri, relevant que ces participations sont un sujet de satisfaction comme l’est, d’ailleurs, le nombre de productions étrangères tournées au Maroc.

En 2016, la fréquentation en salles a baissé de 17 %. A contrario, le nombre de visas culturels délivrés a augmenté de 18,3 %, a indiqué le directeur du CCM qui s’est demandé si la « consommation » cinématographique est en train de muter du cinéma commercial vers celui des festivals ?

Concernant la production marocaine, le rapport indique que le budget consacré à 24 longs métrages a dépassé 36 millions de dirhams tandis que celui de 32 séries télévisées a atteint plus de 136 millions de dirhams, que celui réservé à 23 téléfilms s’est élevé à plus de 19 millions de dirhams, que celui de 125 spots publicitaires a avoisiné 105 millions de dirhams, précisant que 105 courts métrages ont été produits.

Le budget des moyens-métrages a atteint 750 millions de dirhams tandis que l’appui financier apporté à 16 documentaires-fiction s’est élevé à près de 11 millions de dirhams, a-t-il indiqué relevant que le budget consacré aux productions marocaines a dépassé 315 millions 657 mille dirhams.

En ce qui concerne les productions étrangères tournées au Maroc, le rapport fait état notamment de 24 longs métrages, de 15 courts métrages, de 27 spots publicitaires, de 16 séries télévisées, de 13 films institutionnels, de 2 documentaires-fiction. Le budget investi au Maroc par les producteurs étrangers a dépassé 280 millions 41 mille dirhams, note-t-il.

Le rapport cite, également, le nombre d’autorisations de tournage accordées, le nombre d’œuvres enregistrées au registre public de la cinématographie marocaine, le nombre d’autorisations d’exercice et d’agréments de production exécutive accordés, le nombres de cartes d’identité professionnelles octroyées, les films de fiction et films documentaires sur la culture, l’histoire et l’environnement Sahraoui Hassani ayant bénéficié de l’avance sur recettes qui a atteint 68 millions 790 mille dirhams.

Le document dresse, aussi, la liste des premières œuvres ayant bénéficié de l’avance sur recettes de 1980 à 2016, la liste des 39 premières œuvres, soutenues par le fonds d’aide pendant cette période et ayant obtenu des prix à l’étranger, cite les parts de marché des sociétés de distribution de films, les statistiques de distribution des films vidéogrammes, les statistiques des visas octroyés : les visas cinématographiques, audiovisuels (DVD et VCD) et culturels octroyés entre 2012 et 2016.

S’agissant des statistiques d’exploitation, le rapport cite les nouveaux films marocains sortis en salles, le nombre d’entrées et recettes guichet réalisées entre 2012 et 2016, s’attarde sur la fréquentation des salles par mois, le box-office des 30 premiers films toutes nationalités confondues, le box-office des films marocains, le box office du cinéma en plein air, la répartition des recettes guichet par nationalité, le pourcentage des recettes de 2012 à 2016 par pays d’origine, le parc des salles de cinéma en activité, le cinéma en plein air, les salles de cinéma ayant bénéficié du fonds d’aide à la rénovation, les parts de marché des exploitants, les entrées de la salle 7ème Art qui se sont élevées à près de 400 mille dirhams.

A propos des festivals, le document rappelle les manifestations cinématographiques organisées au Maroc, citant les festivals et manifestations ayant bénéficié du soutien du fonds d’aide à l’organisation des festivals cinématographiques et les manifestations organisées sans le soutien du fonds d’aide ainsi que les manifestations organisées au Maroc par les missions diplomatiques en collaboration avec le CCM.

Le rapport donne, en outre, des indications sur la participation du cinéma marocain aux manifestations cinématographiques organisées à l’étranger, dressant la liste des films marocains en compétition officielle dans les festivals internationaux, des films marocains hors compétition officielle dans les festivals internationaux, et revient sur les semaines et journées du cinéma marocain organisées à l’étranger par les ambassades du Maroc, les associations marocaines en collaboration avec le CCM, en dressant aussi la liste des films marocains primés à l’étranger dont 11 longs métrages, 4 courts métrages.

Le document attire l’attention, de plus, sur la résidence d’écriture de scénario d’Ifrane, expliquant que des ateliers de production ont été organisés par le CCM en collaboration avec l’institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma (ISMAC) destinés aux producteurs, aux directeurs de production et ont connu la participation de 20 réalisateurs à la session de mai et de 27 réalisateurs à la session de septembre.

Le rapport aborde, enfin, la mutuelle nationale des artistes, la contribution du CCM à la mutuelle nationale des artistes, la promotion du cinéma marocain à l’étranger au Festival International du Film de Berlin (Allemagne), au Festival International du Film de Cannes (France), au Festival du Film Arabe de Malmö (Suède), au Festival International du Film de Dubaï (Emirats Arabes Unis), expliquant l’objectif visé à travers la participation au Festival International du Film de Cannes. Evoquant le laboratoire de traitement des films, le document souligne la numérisation des archives filmées, le traitement des films au laboratoire (les longs métrages, les courts métrages, les documentaires), la coproduction, les travaux au laboratoire et les archives.

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