La majorité absolue des Tangérois est favorable à la création d’un jardin botanique à Donabo.
Comme Malika Alaoui, qui a eu cette belle idée, les Tangérois croient fort que ce projet permettra de protéger cette zone, notamment des incendies, mais aussi d’une main mise de la promotion immobilière. Mais ce qui reste incompréhensible c’est l’attitude de certaines parties qui ont gravement attaqué cette initiative en accusant Malika Alaoui de tous les maux du monde.
On sait pourtant tous que des cas de maladie des arbres, les pins en l’occurrence, existent bel et bien dans cette zone forestière de la ville, qui constitue encore son seul poumon. Et si Malika Alaoui a eu la bonne idée de convertir ce site de 7800 m en un jardin botanique, à priori tout le monde doit applaudir et l’encourager, mais pas l’attaquer.
Dans un entretien avec la responsable de ce projet et en réponse aux multiples mensonges publiés sur les réseaux sociaux et certains médias, cette dernière affirme que les principales administrations de la ville sont au courant de cette initiative et ont donné leur aval pour entamer les démarches nécessaires pour créer ce jardin botanique. La Wilaya, le CRI, l’ONSA, le ministère de l’agriculture n’ont jamais été contre. Bien au contraire, les responsables ont tous signalé leur accord et livré les premières autorisations, notamment pour entamer les opérations de nettoyage dont a besoin ce site avant de démarrer l’opération design du jardin. Une commission mixte maroco-anglaise suit avec une grande précaution ces premières actions, dont les 43 arbres coupés parce qu’il était impossible de les récupérer.
Le Park Donabo, ajoute Malika Alaoui ne verra aucune construction en béton. Tous ses équipements seront bâtis en terre ou en bois. Les toilettes, une buvette et un stand pour l’accueil des visiteurs seront donc 100% écologiques et respectueux de la nature et de l’environnement. La même personne qui trouve injustifiées toutes ces attaques dont elle est victime indique par ailleurs que le futur jardin botanique sera ouvert au public, aux touristes et aux écoliers. Des conventions seront signées avec des établissements scolaires dans ce cadre et pour le bonheur des Tangérois, ce jardin sera la suite naturelle du parc Perdicaris. D’ailleurs, il sera réalisé par le même aménageur.
Si toutes ces informations sont justifiables surplace, on se demande quelle moustique a piqué le voisin de Malika Alaoui, qui d’ailleurs habite une villa en dur au cœur même du site Donabo, a coupé plusieurs arbres et n’en a jamais planté un seul. Son seul objectif est trop clair : il veut à tout prix priver les citoyens et les écoliers tangérois d’un jardin botanique qui manque dans cette ville, future métropole. Il ne veut pas être dérangé par les nombreux visiteurs qui se déplaceront chaque jour vers ce site et donc par égoïsme veut qu’il reste le seul qui en profite. S’il veut sincèrement protéger la forêt et la nature, le mieux serait qu’il déménage lui aussi ailleurs et rendre à la nature son espace qu’il occupe en dur et qui se dégrade chaque jour.