Soirée de Gnawa. L’intrus continue de faire les mêmes erreurs

Vous voulez assurer le max des spectateurs lors d’une soirée musicale ? Faites venir des groupes de Gnawa. C’est une garantie !

L’idée est très bonne, voire même magnifique puisque ces troupes sont une assurance totale de la continuité d’un lègue artistique afro-marocain qu’il faut absolument garder et préserver de génération à une autre, exactement comme c’est le cas de la musique andalouse, du malhoun, de la ayta jabaliya et des beaux chants berbères, entre autres. La force culturelle marocaine étant sa diversité, on ne peut qu’applaudir ce genre d’initiatives qu’elles soient publiques ou privées.

Sauf que pour réussir ces évènements, un peu partout au Maroc, les organisateurs comptent énormément sur le rôle des médias en matière de communication. Les journalistes professionnels sont ainsi les premiers à être au courant d’un festival ou d’une simple petite soirée musicale dans le but est de mettre en exergue la richesse culturelle de notre pays et de nos régions. Cela paraît évident.

Oui, très certainement. Mais malheureusement pour certains organisateurs d’événementiel (des novateurs bien évidemment), compter sur la presse dans le cadre d’un événement artistique ou musical, a lieu uniquement à l’aval du jour ‘J’, pour passer l’info et garantir le ‘buzz’ en matière de COM. Mais durant la soirée, ces mêmes hommes et femmes de la presse sont marginalisés et oubliés. Ils ne trouvent même pas un siège vide au devant de la salle pour pouvoir suivre convenablement le concert de musique ou la pièce théâtrale. L’organisateur qui les harcelait la veille fait semblant de ne pas les avoir vu le soir, les reconnaître ou il fait tout simplement semblant d’être ‘trop’ occupé pour les accueillir convenablement et les accompagner vers leur siège. « Démerdez-vous chers journalistes car je n’ai plus besoin de vos services jusqu’à nouvel ordre », s’avère dire en silence l’organisateur du grand événement.

Une salle archipleine grâce notamment à la pub gratuite de ces propres médias, une fois qu’ils garantissent l’apport des sponsors qui leurs ont fait confiance grâce aux articles publiés par ces médias, ils leur tournent le dos. Tout simplement. Tout bêtement!

La soirée animée par les Gnawa de Tanger et avec tous nos respects pour ces derniers, s’est convertie en un nouveau fiasco à cause de cette ignorance et absurdité de cet intrus qui croit en portant un chapeau on devient intellectuel et cherche à n’importe quel prix à s’imposer sur la scène culturelle locale et régionale. Abandonné par la majorité de ses alliés dans l’organisation du festival de théâtre parce qu’ils ont été également marginalisés et ‘impayés’, le voici aujourd’hui en train de commettre ces mêmes erreurs lamentables qui finiront par le remettre à sa vraie place, parmi les oubliettes !

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