Tanger : nuit du Nouvel An sous haute sécurité
La ville du détroit a accueilli le soir du Réveillon du Nouvel An avec une omniprésence des estafettes de la Sûreté Nationale, qui ont sillonné la ville en long et en large.
Alors qu’un couvre-feu, imposé par les autorités sanitaires pour lutter contre la propagation du coronavirus, la préfecture de police de Tanger a pris toutes les dispositions et mesures sécuritaires nécessaires pour garantir la sécurité à l’ensemble des populations locales et les visiteurs de la ville.
Ces mesures et mécanismes de contrôle visent en premier lieu à renforcer la présence des éléments de sécurité au niveau des axes principaux de la ville, les établissements vitaux dont l’aéroport Ibn Battouta, les gares de transport ferroviaire et routier, les établissements touristiques, les places publiques, les espaces de commerce, les lieux de culte juifs et chrétiens, en plus de la gestion du trafic en vue de garantir la fluidité de la circulation et assurer le mouvement des voitures et des citoyens.
Ces mesures ont été également consolidées par des opérations sécuritaires proactives à caractère préventive et des opérations de ratissage effectuées par les différentes unités relevant de la Sûreté nationale, la police judiciaire, la brigade touristique, l’unité mobile de police de secours afin de lutter contre toutes les formes de criminalité, et de rassurer la population locale et les visiteurs de la ville.
Pendant toute la nuit du 31 décembre 2021, qui s’est parfaitement déroulée grâce aux forces de l’ordre qui étaient mobilisés avec une mission, tout en respectant les consignes du Préfet de police de Tanger, Mohamed Ouhtit Oualla :
- Faire respecter le couvre-feu imposé par les autorités sanitaires pour lutter contre la
propagation du coronavirus; - Lutter contre les violences urbaines, qui marquent traditionnellement cette soirée du Nouvel An.
À compter de minuit, aucune circulation en ville n’était autorisée. Tout le monde devait rentrer chez lui, la circulation des personnes, des véhicules et des deux roues n’est autorisée que dans les seuls cas prévus par les mesures de l’État d’urgence sanitaire (motif dérogatoire).