Retour à l’heure légale au Maroc annoncé par le Ministère

Le Maroc va repasser à l’heure légale GMT le dimanche 28 octobre, a annoncé le ministère chargé de la Réforme de l’administration et de la fonction publique.

L’heure devra, ainsi, être retardée de 60 minutes le dimanche 28 octobre 2018 à 03h00, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Par ailleurs, le Parlement européen a demandé jeudi à la Commission européenne une évaluation « en profondeur » des avantages et inconvénients du changement d’heure semestriel et à présenter « si nécessaire » une révision de la directive qui l’organise au sein de l’UE.

La résolution, qui a été adoptée par 384 voix contre 153 et douze abstentions, amende la proposition initiale de la commission des transports du Parlement qui demandait directement la fin de l’heure d’été.

Les eurodéputés estiment que « de nombreuses études scientifiques sur le sujet n’ont pas eu de résultats concluants, mais ont en revanche indiqué l’existence d’effets négatifs sur la santé des êtres humains ».

Introduit dans les années 70 par les Etats membres pour faire des économies d’énergie après le premier choc pétrolier, le passage à l’horaire d’été, qui ajoute une heure à l’heure d’hiver, fait l’objet d’une harmonisation du niveau de l’Union européenne depuis 1980.

Une évaluation réalisée par les services du Parlement européen montre qu’aucune étude n’a été jusqu’à présent déterminante quant aux avantages et aux inconvénients du changement d’heure, aussi apprécié que décrié selon les individus et la latitude à laquelle ils résident.

La réduction des dépenses énergétiques semble, en tout état de cause, marginale, quant certaines études ne concluent pas à un effet opposé.

Les impacts sur la santé humaine sont tout autant discutés, les bénéfices d’une exposition prolongée au soleil étant susceptibles de contrebalancer l’impact négatif du changement d’heure sur le sommeil et la fatigue.

Violeta Bulc, la commissaire en charge des Transports, a souligné que la question de l’heure d’été n’était pas un sujet, actuellement, pour les Etats membres, codécideurs, avec le Parlement, en cas de modification de la directive.

« Si nous décidions de mettre un terme au système, il faudrait le faire dans l’ensemble de l’Union européenne de façon unifiée et synchronisée », a-t-elle souligné avant de s’interroger : « Les bénéfices compensent-ils les perturbations ?

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