Dans le cadre des activités culturelles que le lycée Ibn Battouta Tanger organise depuis le début de l’année scolaire et qui va durer toute l’année, le débat « Hadith Al Arbiaa » organisé par la poétesse Ikram Abdi et animé par le penseur Farid Zahi, a été d’une extrême importance et d’une richesse qui a donné sa vraie valeur à cette activité culturelle.
La beauté comme valeur social était le thème du débat du mois d’octobre animé par Farid Zahi.
Le beau relève de l’esthétique et la beauté des perceptions canonisée par les humains explique-t-il. Or, cette question que tout le monde vit et qui relève des apparences physique, a toujours été sujet de débat :
Comment intégrer dan le relations sociales comme une valeur plurielle, laquelle confère au beau d’autres dimensions d’ordre existentiel?
Comment concevoir la beauté comme une valeur qui dépasse les apparences physiques vers une singularité originale de la personne?
La beauté en cela cesse d’être le contraire de la laideur pour devenir une qualité au-delà des canons esthétiques classiques.
Farid Zahi, actuellement professeur de l’enseignement supérieur et Directeur à l’Institut Universitaire de la Recherche Scientifique à Rabat, est docteur d’Etat en littérature moderne. Il a fait des études en arabe et civilisations islamiques à l’Université de la Sorbonne et de philosophie génarale à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès.
Auparavant, il était enseignant d’esthétique à la faculté des lettres de Rabat, enseignant de la traduction à l’UFR de littérature maghrébine et comparée, à la même faculté, enseignant de l’esthétique de l’image à l’ISADAC, Enseignant de littérature arabe à la faculté des lettres de Meknès et Chercheur à l’Institut Universitaire de la Recherche Scientifique, avec comme centres d’intérêt : Corps, image et imaginaire dans le monde arabe.
Illustre traducteur, Farid Zahi est également un excellent écrivain. Parmi cs œuvres on cite à titre d’exemple : De l’image au visuel (en arabe), éd. Centre culturel du livre, Casabla,ca-Beyrout (245 p), publié en 2017, Les Métamorphoses de l’image, éd. Marsam, Rabat (268 p) en 2015, l’Image et l’autre, (en arabe) éd. Hiwar, Alep (256 p) en 2013, Positions, compositions: écrits sur l’art, éd. Marsam, Rabat (215 p) en 2012, Le corps de l’autre, éd Ibraz, Tunis (192 p) en 2011 et entre autre ouvrages, Le seuil et l’horizon, L’art contemporain arabe (en arabe), éd. Autorité de l’information de la culture, Charja (prix de la critique d’art ) en 2009. Son premier livre Le Récit et l’imaginaire, essais (en arabe), éd. Afrique-Orient, Casablanca (157 p.) remonte à 1990.